Perçue par plusieurs comme une aide financière en cas de décès – qu’il soit prématuré ou non -, l’assurance permet à la personne endeuillée de recevoir des montants pour contribuer au remplacement de revenu et couvrir certaines dépenses : frais et impôt du défunt, coûts funéraires, etc.
Alors que la croyance populaire veut que l’assurance devienne superflue lorsque la somme des actifs est assez élevée pour garantir la subsistance des besoins des héritiers, les plus fortunés se retrouvent souvent parmi les plus assurés. Comment expliquer ce phénomène?
C’est que, plutôt que de voir l’assurance comme une simple protection, les individus à valeur nette très élevée la considèrent comme une catégorie d’actif, une diversification supplémentaire de leur portefeuille déjà bien garni, l’assurance vie bénéficiant d’un traitement fiscal préférentiel.
À l’abri de l’impôt
En effet, comme les prestations ne sont pas imposables, on peut comparer la prime payable à un placement ponctuel dont le gain ne sera pas taxable, advenant le cas où sa totalité est versée au moment du décès de l’assuré. Celui-ci peut alors calculer le taux de rendement selon divers scénarios, en supposant des âges différents au décès.
De plus, il existe des produits offrant des abris fiscaux alléchants, comme l’assurance vie universelle, qui permet d’investir des sommes supplémentaires à même le contrat. Ces sommes vont croître et seront ensuite déboursées sans impact fiscal au moment du décès de l’assuré. De son côté, l’assurance vie entière a le potentiel d’augmenter le capital assuré par ses participations et, finalement, d’engendrer une valeur de rachat pour le titulaire de la police.
Une assurance vie souscrite au sein d’une incorporation verra le versement de sa prestation porter un crédit au compte de dividende en capital (CDC) qui, si son solde est positif, permet de payer un dividende libre d’impôt aux actionnaires ou à leur succession. Bon nombre de scénarios sont possibles, ceux-ci étant établis selon des facteurs tels que l’âge, la situation financière de l’organigramme ainsi que la volonté des différents décideurs.
Des résultats surprenants
Au moment d’évaluer une stratégie d’assurance comme catégorie d’actif, il importe de calculer le taux de rendement interne et de le comparer avec celui d’un placement traditionnel. Les résultats obtenus, souvent surprenants et très éloquents, permettent de mettre en place des stratégies qui demeureront en place des années durant, suivant l’espérance de vie présumée de l’assuré. Ce dernier pourrait voir la valeur de son portefeuille être grandement bonifiée – tout en offrant une diversification de ses actifs – grâce à cette stratégie s’il détient des revenus fixes liquides et qu’il possède des sommes qu’il ne prévoit pas utiliser de son vivant.
Il importe donc de considérer l’assurance vie dans toute planification, question d’opter pour le scénario qui sera le plus profitable selon chaque situation. Contactez un membre de l’équipe LOKAL pour découvrir le vôtre!